Horloge L.D. Odobey Cadet à Morez

 

 

 



 

 

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Horlogerie Comtoise
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Horlogerie française - Les artisans du temps
Posté le 12 décembre 2011

Ce livre présente plusieurs artisans français travaillant pour l’horlogerie traditionnelle : horloger, graveur, estampeur, guillocheur, mécanicien, émailleur ...

La grande majorité des artisans présentés sont situés sur Paris. Pour la Franche-Comté l’auteur a retenu la fabrication d’horloges comtoises, chez Morbier Bois, et la fabrication de cadrans émaillés chez Signaux Girod à Bellefontaine.

On notera également le chapitre sur Joël Robineau pour l’entretien d’horloges d’édifice, avec l’exemple de l’horloge de Notre-Dame de Paris (horloge installée en 1867 par Collin successeur de B.H. Wagner).

Auteur : Bruno Cabanis
Editeur : Eyrolles
Prix : 36 euros

Morbier Bois

 
           

La conquête du temps Le coin du lecteur
Posté le 16 novembre 2011 - par Marie-Paule Renaud

Dominique Fléchon, La conquête du temps. L’histoire de l’horlogerie des origines à nos jours : découvertes-inventions-progrès, Flammarion, 2011.

L’auteur est directeur des études et recherches de la Fondation de la haute horlogerie en Suisse. Ce très bel ouvrage abondamment illustré, retrace l’histoire de l’horlogerie et de l’astronomie, leurs filiations successives à travers les civilisations et les siècles. L’évocation de l’Europe médiévale qui invente le régulateur à foliot nous fait entrer dans la partie de l’ouvrage qui nous intéresse plus particulièrement, l’horloge mécanique perfectionnée par Huygens. On regrettera que deux pages seulement aient été consacrées à l’horloge comtoise. L’auteur décrit les progrès de l’industrialisation au XIXe siècle en Europe et en Amérique en évoquant par exemple les usines Japy de Beaucourt, les productions de la Forêt Noire. On relève quelques aperçus nouveaux comme l’horloge parlante du Français Franck Lambert (1878), ou ce réseau d’horloges pneumatiques (commandées par une horloge mère) installé à Paris en 1879. La deuxième partie des 420 pages de texte est entièrement consacrée à la montre dont les perfectionnements les plus récents sont décrits. L’auteur met en parallèle révolution technique (quartz, mesure de la seconde par le césium 133…) et recherche de tradition dans le renouveau de la montre mécanique ; deux courants évoluant côte à côte. L’histoire de l’horloge de gros volume, sous cet aspect, reste à écrire.

 
           

Antiquité-brocante - Salins-les-Bains
Posté le 16 novembre 2011 - par Marie-Paule Renaud

Saluons l’arrivée à Salins-les-Bains, face aux thermes, d’un confrère collectionneur, Guy Bourdouleix, qui vient d’aménager dans les locaux d’une ancienne banque (bien munie en coffre-fort !) où il présente sa collection exceptionnelle de montres Lip, ses horloges comtoises, ses livres et ses bibelots. Une partie est destinée à la vente, l’autre exposée sous forme de petit musée privé.

Antiquité-brocante
Guy Bourdouleix
3, rue Charles-David
39110 Salins-les-Bains
Tél. 06 45 99 93 59

Antiquité-brocante - Salins-les-Bains

 
           

Horlo’troc, 7 novembre 2011
Posté 16 novembre 2011 - par Marie-Paule Renaud

Le salon horloger des Fins, près de Morteau, a pris son régime de croisière. Malgré le beau temps de cette fin d’automne, les visiteurs sont venus nombreux voir et acheter montres, horloges, pièces détachées et livres. Cette année, la Chaux-de-Fonds voisine avait déplacé son propre salon le même jour. On a pu craindre une concurrence déloyale qui ne s’est pas produite. Les deux manifestations semblent complémentaires et les visiteurs venus du nord de la France et au-delà ont apprécié que les deux salons aient lieu en même temps.

Merci aux amis belges qui sont passés nous dire bonjour.

Lycée de Morteau

 
           

Antide Janvier par Michel Hayard Conférence sur Antide Janvier par Michel Hayard
Posté le 26 octobre 2011

Conférence de Michel Hayard auteur du livre : Antide Janvier - Horloger des étoiles - 1751–1835 - Sa vie à travers son oeuvre.

Cette conférence a eu lieu vendredi 21 octobre à Morez.

Le support de la présentation Antide Janvier astronome est disponible ici (fichier .pdf)

L'ouvrage est disponible depuis le site de l'éditeur : www.lelivredart.com

 
           

Restauration par Laurent Caudine Le blog de l'horloge comtoise
Posté le 5 octobre 2011

A découvrir sur internet : le blog de l'horloge comtoise de Laurent Caudine.

Ce site présente en détail la restauration des gaines des comtoises et particulièrement la restauration du décor.

Suivre le lien suivant :
horloges.comtoises.over-blog.com

 
           

Atelier & Musée d’Horlogerie
Posté le 28 juillet 2011

L’atelier de restauration de Roy Baierlein et de son épouse est situé dans un ancien moulin, à Valobre (entre Avignon et Carpentras).

Montres, horloges ou pendules sont également visibles dans le musée attenant.
Les visites sont le plus souvent guidées : M. Baierlein vous fera découvrir en détails l’histoire de l’horlogerie mécanique et plus particulièrement l’histoire de la montre.

Pour plus d'informations, visiter le site : www.horlogerie-ancienne.com

Atelier & Musée d’Horlogerie

 
           

Clocher de Pernes-les-Fontaines Horloge de Pernes-les-Fontaines
Posté le 27 juillet 2011

Pernes-les-Fontaines est situé dans le département du Vaucluse à proximité de Carpentras. La ville compte de nombreux monuments historiques.

Parmi ces monuments, on remarque la tour de l'Horloge : donjon du 12ème siècle de l'ancien château des comtes de Toulouse et son campanile en fer forgé. Elle est accessible aux visiteurs et offre un large point de vue sur toute la région.

La tour abrite toujours un mécanisme d’horloge construit en 1907 par Louis-Delphin Odobey Cadet.

Horloge Odobey à Pernes-les-Fontaines

 
           

Clocher de Saint-Just Le patrimoine horloger arboisien
Posté le 26 juin 2011

Cette visite guidée permettant de découvrir l’ancienne horloge du clocher de Saint-Just et plusieurs horloges de parquet, a eu lieu samedi 25 juin.

Voir le déroulement de la visite dans le document suivant :

Visite Arbois (fichier .pdf)

Organisé par l’association Pasteur Patrimoine Arboisien et l’association Horlogerie Comtoise.

 
           

Antide Janvier
horloger des étoiles 1751-1835

Posté le 19 mai 2011

Antide Janvier Nouvelle édition du livre de Michel Hayard sur Antide Janvier : le plus grand des horlogers de la fin du 18ème et du début du 19ème siècle.

La première partie rappelle la vie de ce jurassien au caractère bien trempé, très tôt porté par la réussite. Antide Janvier, né sous le règne de Louis XV, traverse la Révolution française avec plus ou moins de bonheur : son franc-parler et son manque de diplomatie ne lui font pas que des amis.
La deuxième partie, entièrement consacrée à son oeuvre, répertorie par ordre chronologique toutes les pendules connues à ce jour, chacune bénéficiant d'une description technique et historique.
La dernière partie regroupe des annexes offrant les aides nécessaires pour étayer les descriptions données dans le corps du livre.

Cet ouvrage est disponible, voir le site de l'éditeur : www.lelivredart.com

 
           

Morez, ville industrielle du Jura Inventaire du patrimoine
Posté le 8 mai 2011

Ce livre présente le patrimoine architectural de Morez : urbanisme, bâtiments publics, hôtels, commerces, maisons bourgeoises, immeubles de rapport, ateliers et usines pour l’horlogerie ou la lunetterie.

Il permet de découvrir des décors intérieurs raffinés et repère les bâtiments les plus intéressants sur une carte très détaillée. Les photos sont d’une qualité remarquable.

Morez, ville industrielle du Jura
Inventaire du patrimoine
Par Laurent Poupard avec la collaboration de Michel Coignoux et Typhaine Le Foll.
Avril 2011 - 20 euros.

 
           

Dessin 3D de Michel Dumain Dis-moi
comment ça marche une horloge !

Posté le 18 avril 2011
par Michel Dumain

Après les explications sur le pendule et les engrenages nécessaires pour faire avancer les aiguilles à la bonne vitesse (voir l'article de juillet 2009), voyons le fonctionnement de la sonnerie d'une horloge comtoise.

Première partie (fichier .pdf)

Deuxième partie et quizz (fichier .pdf)

 
           

Flangebouche
Posté le 13 avril 2011 - par Marie-Paule Renaud

En mairie de Flangebouche (Haut-Doubs), samedi 26 mars, notre association assistait, en présence de Mme le Maire et du premier maire-adjoint, à l’installation, dans une salle de réunion, d’une magnifique horloge d’édifice signée « Francis Paget et Cie » (P F C), munie d’un remontage électrique des poids, datant probablement du premier tiers du XXe siècle.

La maison Francis Paget est successeur des établissements Prost Frères, important fabricant d’horloges d’édifice, sise rue des Forges à Morez. On peut dater sa période d’activité principale entre 1930 et 1965.

Cette horloge a été soigneusement restaurée par M. Thierry Ducret, habitant de Flangebouche, enseignant au lycée horloger de Morteau et meilleur ouvrier de France dans sa spécialité (la montre).

La présence de cette horloge dans la commune de Flangebouche n’est pas documentée et on en ignore l’origine. Le mouvement, dont il manquait quelques pièces, était déjà entreposé dans la mairie.

M. Ducret a changé le cadran (qui n’était pas d’origine), la suspension qui était pliée. Décapée, repeinte et dorée, cette horloge entièrement mécanique témoigne du savoir-faire franc-comtois, et morézien en particulier.

Belle initiative qui a demandé un an de travail.

Thérèse Gury et Thierry-Ducret
Thérèse Gury (Maire de Flangebouche) et Thierry-Ducret.

Francis Paget et Cie
Horloge Francis Paget et Cie : P F C

 
           

Week-end au musée avec Télérama
Posté le 6 avril 2011
Article paru dans l'hebdo l'Indépendant, le 31 mars 2011.

Pour la quatrième année, Télérama proposait un weekend gratuit dans deux cent quarante huit musées de France. Pour fêter l’arrivée du printemps, le Musée de la lunette proposait plusieurs manifestations, de quoi satisfaire la curiosité des petits et des grands.

Météo maussade samedi 19 mars. C’était une aubaine. Munis du «pass musées» découpé dans le magazine culturel, plus de soixante curieux se rendaient sur les lieux. Certains profitaient des explications d’Elisabeth Lanczyk, historienne de l’art (Nuit des musées et Regards croisés en mai et juin 2009), au travers de l’expo permanente qui retrace la vie de l’industrie lunetière du bassin. Puis celle qui montre la fabuleuse collection Essilor-PierreMarly. Sans oublier quelques Silmo d’or gagnés en 2010 par des lunetiers jurassiens.

Temps magnifique dimanche, donc beaucoup moins de monde.Mais l’intérêt que les rares visiteurs montraient compensait largement leur faible nombre. Une famille était venue de Montferrand-le-Château dans le Doubs pour un week-end culturel dans le haut Jura. Les enfants suivaient Papillon et Maillechort sur le parcours familial.

On connaît la passion de Michel Dumain pour l’horlogerie. C’était un réel plaisir pour lui de donner des renseignements sur le fonctionnement des Comtoises. Dont quelques modèles sortis des ateliers de Léon Paget clôturaient l’expo de tableaux réalisés par son oncle, Germain Paget. Avant d’être un horloger inventif et réputé,Germain était un peintre reconnu aussi bien à Paris qu’en province.

Un visiteur particulièrement curieux était venu de Savoie avec son épouse. Le musée morézien faisait partie de leur périple touristique sur les deux jours. Ils ne perdaient pas une miette des explications de Michel. Tout comme Aline, venue de Messia-sur-Sorne. Elle avait bénéficié auparavant d’une visite guidée de l’expo «Germain Paget, peintre et horloger» avec Marie-Paule Renaud, historienne du patrimoine haut-jurassien.

H.P.

Michel Dumain
Michel Dumain, à gauche, en pleine explication.
Cliché les hebdos du Haut Jura

 
           

Publication : carte postale

L. D. Odobey Cadet
Posté le 30 mars 2011

Carte postale L. D. Odobey Cadet

L'association Horlogerie Comtoise édite une carte postale ''L. D. Odobey Cadet à Morez (Jura)'' qui permet de découvrir le personnel de cette fabrique d'horloges publiques.
Ce cliché assez extraordinaire montre aussi deux immenses cadrans, des mécanismes horlogers et des cloches. Il date de 1890 environ. Collection Bénier-Rollet.

Cette carte est vendue dans plusieurs commerces du Haut-Jura, cliquer ici pour plus d'informations.

 
           

Musée de la Lunette - Morez
Posté le 28 mars 2011 - par François Buffard

Les cinq horloges comtoises, présentées au Musée de la Lunette pendant l’exposition Germain Paget, sont retournées en Bavière, dans la collection de M. Siegfried Bergmann.

Cet amateur d’horloges anciennes possède probablement la collection de comtoises la plus importante au monde. Il est membre de l’association Horlogerie Comtoise.

Les mécanismes qui étaient visibles à Morez depuis mai 2010 avaient été sélectionnés, car ils sont représentatifs de la production des ateliers Paget à Morbier, entre 1870 et 1885.

Mais d’autres mécanismes, beaucoup plus anciens ou équipés de complications remarquables pourraient également être présentés un jour au public jurassien. En effet, Typhaine Le Foll (la Directrice du Musée de la Lunette) et Siegfried Bergmann envisagent dès aujourd’hui d’autres prêts d’horloges comtoises, issues de cette collection privée et qui pourraient venir compléter par périodes de 6 mois à un an le parcours de l’exposition permanente consacré au patrimoine industriel local.

Siegfried Bergmann et Typhaine Le Foll
Siegfried Bergmann et Typhaine Le Foll,
le 24 mars, après restitution des horloges.

 
           

Michelin - Patrimoine industriel Michelin - Patrimoine industriel
Posté le 12 mars 2011

Un nouveau guide Michelin de la collection Patrimoine de France vient de paraître. Il présente les plus beaux lieux du patrimoine industriel (classés *, ** ou ***).

Les sites retenus pour la Franche-Comté sont les suivants : la saline royale d’Arc-et-Senans **, le musée Frédéric Japy de Beaucourt, le musée de la lunette de Morez *, la taillanderie de Nans-sous-Sainte-Anne *, la verrerie et cristallerie de la Rochère *, les salines de Salins-les-Bains **, le musée de l’aventure Peugeot de Sochaux ** et la villa palladienne de Syam *.

Guide Michelin - Patrimoine de France
Les plus beaux lieux du Patrimoine industriel
Février 2011 - 17 euros.

 
           

Horloge comtoise signée Mayet à Foncine Zilver Museum de Schoonhoven
Posté le 11 mars 2011

Le musée Néerlandais d'Orfèvrerie et d'Horlogerie de Schoonhoven aux Pays-Bas organise du 27 mars au 4 septembre 2011 une exposition sur les origines des horloges comtoises.

Cette exposition présente 25 horloges anciennes, datant de 1700 à 1750, provenant de collections privées et qui n’ont jamais été exposées.
Certains mécanismes portent des signatures comme Mayet ou Cattin.


Voir le site du musée :
www.zilvermuseum.com

 
           

Musée de Winterthur
Posté le 9 mars 2011

Le Gewerbemuseum de Winterthur en Suisse abrite une large collection d’horloges qui retracent l'histoire de la mesure du temps. Cette collection, qui porte le nom de Konrad Kellenberger, comprend notamment des mécanismes produits du 16ème au 18ème siècle par des horlogers suisses et allemands.

Jusqu’au 20 mars 2011, deux horloges comtoises issues d'une collection particulière, sont mises en avant à travers une exposition exceptionnelle. Ces mécanismes remarquables sont équipés d’un échappement de type Mayet, d’après le nom de leurs inventeurs : les frères Mayet. Ce type d’échappement est beaucoup plus rare que l’échappement à verge ou que l’échappement à ancre.

Horloges comtoises - Winterthur

Les deux comtoises présentées datent du 18ème siècle.

Pour plus d’informations, voir le site (en français) du musée :
www.uhrensammlung.ch

 
           

Le coin du lecteur
Posté le 8 mars 2011 - par Marie-Paule Renaud

Beaucaire, carrefour de l’histoire, Société d’histoire et d’archéologie de Beaucaire, 2010, Privat
La foire de Beaucaire a constitué longtemps, pour les horlogers puis les lunetiers de Morez, un débouché essentiel de leurs productions vers les marchés du Sud (France, Europe, Moyen-Orient).
Jean-Marc Olivier, dans sa thèse, Des clous, des horloges, des lunettes, a évoqué succinctement les voituriers de Morez se rendant à cette célèbre foire.
Cet ouvrage retrace l’histoire, depuis le Moyen-Âge, de la plus grande foire de France, la «Madeleine» (qui se tenait en juillet, fête de Marie-Madeleine). Son apogée se situe entre la fin du XVIIe siècle et 1846, date à laquelle la construction d’un pont ferroviaire empêche définitivement l’entrée des bateaux.
En effet, arrivaient à Beaucaire par voie de terre les produits agricoles du Languedoc et par le Rhône, les barques plates descendant du Lyonnais. À son port, venaient de la mer les barques arrivant par cabotage de Gêne et de Catalogne ainsi que les bateaux de Marseille assurant pour de grosses sociétés de négoce les échanges commerciaux avec le Levant.
Les horlogers moréziens pouvaient écouler leurs fabrications jusqu’à Constantinople sans avoir à se rendre en ces pays lointains.
Le chemin de fer ruine la foire de Beaucaire, comme il bouleversera les relations commerciales du Jura avec les pays environnants.

Dessin de l'Abbé Renaud Outhier Mario Morisi, La Boue et les Étoiles. L’abbé Renaud Outhier, un prêtre Sçavans au siècle des Lumières, Besançon, éditions du Sekoya, 2010
Voici l’autobiographie romancée, dans un style léger et agréable, de l’abbé Renaud Outhier (1694-1774) natif de La Marre, village du premier plateau, dans une famille de notaires et greffiers qui lui ont sans doute donné le goût des chiffres et de l’exactitude.
Jeune vicaire à Montain, il observe les étoiles dans le clocher, fabrique des globes qu’il montre aux Cattin et aux Mayet, horlogers de Foncine et Morbier. Il a fait aussi la connaissance, au séminaire de Besançon, du jeune abbé Tournier qui sera le maître d’Antide Janvier.
Toutefois, sa carrière scientifique ne sera pas consacrée à l’horlogerie mais à l’astronomie. En effet, en 1732, Jacques Cassini fils l’invite à le rejoindre pour mesurer la méridienne de Paris à Amiens. Il est reçu à Paris par Thiout (qui fera connaître en 1741, dans son traité sur l’horlogerie, l’échappement des Mayet). De nouveaux horizons s’ouvrent alors : Cassini le présente à Mgr Paul d’Albert de Luynes, évêque de Bayeux qui en fait son secrétaire particulier, ainsi qu’au savant Maupertuis. Celui-ci organise en 1736-1737 une expédition scientifique en Suède pour vérifier que la Terre est aplatie aux pôles et confirmer les calculs de Newton. L’abbé Outhier fait partie du voyage dont il publiera les comptes rendus. Il dressera ensuite plusieurs cartes (Bayeux, Caen, Sens) et deviendra chanoine de Bayeux où il décède en 1774.
L’auteur montre l’intrication des controverses religieuses, philosophiques et scientifiques de cette époque Louis XV et l’importance des appuis politiques dans la carrière d’un savant. Quelques artifices littéraires en fin de volume affaiblissent un peu le propos.

Pour découvrir les globes celestes de R. Outhier + J.B. Cattin, voir le site suivant (anglais) :
www.snellenburg.com

L. Leroy et Cie - Besançon 1904 Montres & Merveilles (*), Collection musée du Temps, éditions Hazan, décembre 2010
Cet ouvrage présente les plus belles pièces de la collection de montres anciennes du musée du Temps de Besançon.

* : avec l'aimable autorisation du groupe Richemont et de la Fondation de la Haute-Horlogerie.

    

Au Sablier - Dijon Quartier des antiquaires de Dijon
Posté le 18 février 2011

L’atelier de réparation Au Sablier est situé au centre du quartier des antiquaires de la vieille ville de Dijon avec ses maisons en colombage.

Ce spécialiste de l’horlogerie ancienne offre un large choix en montres, horloges comtoises, tableaux de Morez et autres pendules.

Au 9 Rue Auguste Comte à Dijon.

 
           

Horloge Utinam TGV Rhin-Rhône
Franche-Comté
compte à rebours

Posté le 17 février 2011

La façade du musée des Beaux-Arts de Besançon arbore depuis quelques semaines une énorme horloge, visible depuis la Place de la Révolution.
Cette horloge qui mesure 5,5 mètres de haut, pèse 1,2 tonne et dont la lentille du balancier rappelle les horloges comtoises, permet le décompte du temps restant avant le lancement du TGV Rhin-Rhône Franche-Comté :
le 11 décembre 2011.

Elle est signée Utinam Besançon : Créateur et fabricant d’horloges comtoises contemporaines :
www.utinam.fr

 
           

L’horloger de Battant
Posté le 10 février 2011

Les pages jaunes recensent 17 horlogers réparateurs à Besançon, mais tous ne sont pas aussi passionnés que Jean-Marc Loiseau.
Ce dernier tient une boutique située rue Battant. Il achète, vend, répare et expertise des montres, mais aussi des horloges comtoises et des pendules.
Un petit rayon librairie permet aussi de trouver des revues ou des livres spécialisés.

Au 28 rue Battant à Besançon, de 14h à 18h30, du mardi au samedi.

Jean-Marc Loiseau - l'horloger de Battant

 
           

Catalogue des pendules et horloges - MAD Lyon Catalogue des pendules et horloges
du Musée des Arts Décoratifs de Lyon

Posté le 2 février 2011

Ce livre présente la riche collection d'horloges, visibles dans ce musée lyonnais voisin du musée des tissus.
Le nombre d'horloges exposées est de 50 environ. La majorité des mécanismes datent du 18ème siècle et ont été fabriqués à Paris.

On notera toutefois deux horloges comtoises :
Inv. MAD 3162 - mécanisme à aiguille unique, cadran en émail et fronton découpé dans une plaque de laiton, probablement début 18ème siècle.
Inv. MAD 896 - mécanisme à deux aiguilles, cadran en émail avec chiffres romains et chiffres arabes, fronton au coq en laiton coulé, probablement fin 18ème siècle.

Editions EMCC 2008

Voir aussi sur le
site internet du Musée des Arts Décoratifs,
puis cliquer sur "Pendules".

 
           

Balancier d'horloge comtoise - Léon Paget Germain Paget, peintre et horloger
Prologation

Posté le 21 janvier 2011

Cette exposition temporaire a connu un vif succès en 2010, elle est prolongée jusqu’au 21 mars 2011 inclus, pour laisser une chance aux vacanciers de découvrir cet artiste et pour découvrir des horloges comtoises produites dans les ateliers Paget, à Morbier, entre 1870 et 1885.

Musée de la lunette de Morez
Entrée gratuite
Ouvert tous les jours sauf les mardis et les jours fériés.
10h-12h / 14h-18h

Pour plus d'informations sur cette exposition, cliquer ici.

 
           

Revue Horlogerie Ancienne Horlogerie Ancienne
Posté le 15 janvier 2011

Le n°68 de la revue Horlogerie Ancienne reprend l’article sur la méridienne de l’église Saint-Michel de Morbier, par Philippe Hugon et Marie-Paule Renaud.
Cette revue est publiée par l’Association Française des Amateurs d’Horlogerie Ancienne (AFAHA).

Voir le site de l'AFAHA.

 
           

Compte Rendu de l'assemblée générale
Posté le 14 janvier 2011

L' assemblée générale, de l'association horlogerie comtoise s'est tenue à Morez, le 11 décembre 2010 à 14h. Le compte rendu est disponible plus bas (document .pdf).

Pour lire le compte rendu de l'AG, cliquer ici.

 
           

Publication : guide

Petite histoire de l’horloge comtoise
Posté le 10 octobre 2010

Petite histoire de l’horloge comtoise

Le guide ''Petite histoire de l’horloge comtoise'' permet de redécouvrir cette horloge à la fois si familière et pourtant, si souvent, mal connue.

Quelques chapitres :
Origines de la comtoise
Les premiers artisans horlogers
Le mouvement "cage fer"
Le fronton et la politique
L'estampage
La gaine
Le balancier, les poids, les aiguilles et la sonnerie
Comment dater une comtoise ?
Comment entretenir une comtoise ?
Les horloges comtoises anciennes et les comtoises modernes

Il contient 36 pages (21 cm x 18 cm) et de nombreuses illustrations couleur. Cet ouvrage a pu être réalisé grâce à la collaboration de plusieurs membres de l’association Horlogerie Comtoise.

Pour commander ce livret, cliquer ici.

 
           

Horloges Comtoises en Espagne
Posté le 10 décembre 2010

Au 19ème siècle l’Espagne importe de nombreuses horloges comtoises. Aujourd’hui encore il n’est pas rare de trouver ces mécanismes fabriqués dans le Haut Jura dans les édifices publics, religieux ou chez les antiquaires.

A Madrid, une comtoise est visible dans le couvent des Descalzas Reales et une autre dans la basilique Pontificale de San Miguel. Ces horloges servaient et servent encore à rythmer la vie religieuse.
Le marché du Rastro, qui se tient tous les dimanches matin dans le centre de Madrid, propose des vêtements ou des livres, mais aussi des antiquités et des objets de collection, dont des horloges comtoises (voir photo).

Marché du Rastro

L’exemple le plus frappant se trouve dans la chapelle royale des Rois Catholiques à Grenade. Ce lieu est particulièrement symbolique car il abrite le mausolée d’Isabelle de Castille et de Ferdinand d’Aragon, qui sont les "Rois Catholiques", ainsi que le mausolée de Jeanne la Folle et de son époux Philippe le Beau, qui sont les propres parents de Charles Quint.
Une comtoise se trouve à quelques pas des mausolées en marbre (voir photo). Elle fonctionne encore aujourd’hui, elle sonne chaque heure et marque les quarts d’heure. Sur son cadran en émail on peut lire l’inscription « Frederico Garrigues en Granada », sans doute le nom du commerçant qui distribuait ces horloges dans la ville andalouse.

Chapelle royale - Grenade

Une comtoise est également visible dans le musée de Casa de los Tiros à Grenade. Elle comporte sur son cadran l’inscription « Abele Ippolit – Lorca ». Lorca est une ville située en Murcie, à 200 Km de Grenade.
Une autre comtoise est visible à l’entrée du cloître du monastère de San Jerónimo de Grenade. Elle ne comporte pas d’inscription sur son cadran.

 
  

Archives industrielles - Conférence
Samedi 16 octobre 2010

Posté le 5 octobre 2010

Archives Faites entrer votre entreprise dans l’histoire :
Comment conserver et mettre en valeur les archives industrielles ?

Conférence de Patricia Guyard
directrice des archives départementales du Jura

Samedi 16 octobre 2010 à 17h
Salon d’honneur de l’hôtel de ville de Morez

Pour lire le compte-rendu, cliquer ici.

 
           

Haute-Vallée de la Bienne
Posté le 1 octobre 2010

Haute-Vallée de la Bienne Paysage urbain -
paysage rural

Ce livret qui vient de paraître, présente les bâtiments (usines, fermes, moulins, églises, villas ...) qui marquent les paysages de la haute vallée de la Bienne : Morez, Morbier, Longchaumois ...

Ce patrimoine bâti est illustré par les nombreux dessins de Roman Charpentier. Le texte est signé par Marie-Pierre Reynet.



Edité par le Parc naturel régional du Haut-Jura - Collection Patrimoine - Août 2010.

 
           

Journées Européennes du Patrimoine
18 et 19 septembre 2010

Posté le 25 août 2010

Morbier Visite sur les traces de Germain Paget
Visite en trois étapes pour découvrir les oeuvres de cet artiste peintre, mais aussi pour découvrir les horloges comtoises issues des ateliers Paget et le cadran solaire de l'église de Morbier, dessiné par Pierre-Claude Paget en 1836.
Samedi 18, visite guidée par Marie-Paule Renaud : au musée de la lunette de Morez à 11h, à l'église de Morbier à 15h (avec Philippe Hugon, membre de la société astronomique de France ) et à l'église de Morez à 17h. Ces trois visites peuvent se faire séparément.

Montage et démontage d'une horloge comtoise
Pour comprendre le fonctionnement de cette horloge.
Comment avancent les aiguilles ?
Comment se déclenche la sonnerie ?
Samedi 18, par Michel Dumain, au musée de la lunette de Morez de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Voir l'article du journal l'Indépendant du Haut-Jura
Lire la présentation de M. Hugon
Visite de l'église de Morez
Visite de l'église de Morbier

 
           

Horloges comtoises à Morbier
Posté le 18 août 2010

Morbier garde encore quelques traces de son passé horloger. Dans le village, le collectionneur d'horloges anciennes peut s'arrêter dans l'atelier d'horlogerie de J.P. Metraz, sur la place Saint-Michel, face à l'église, ou dans la boutique d'antiquité - décoration : "le Passé Contemporain", 67 route Blanche. C'est là que se réunissent, une fois tous les deux mois, les membres du bureau de l'association "Horlogerie Comtoise".

Passé Contemporain - Alain Cornu

 
           

Musée horloger au Brésil
Posté le 10 août 2010

Le musée d'horlogerie de São Paulo, au Brésil, présente diverses montres et horloges fabriquées en Allemagne, en Suisse et aux USA. La production française est représentée par plusieurs horloges comtoises, connues aussi sur place, sous le nom de "Morez" ou "Morbier".

Voir le site : www.dimep.com

Comtoises à São Paulo

Comtoises à São Paulo

 
           

Le coin du lecteur
Posté le 19 mai 2010

Bulletin des Amis du vieux Saint-Claude, n°33, 2010 (12 euros)
Mairie, 39200 Saint-Claude
Ce numéro copieux réunit des études portant sur le 19e et début du 20e siècles : « Prénoms dans le Jura » ; « Agents secrets sous le Consulat et l’Empire » ; « Frontière franco-suisse en 1863 » ; « Cinéma forain » et « Saint-Claude d’avant-guerre ». Nous avons remarqué deux articles , l’un relatif à l’histoire industrielle du Haut-Jura, l’autre concernant Morez. Ken et Jan Scott décrivent une industrie originale et inconnue aujourd’hui : la fabrication des stanhopes : loupes-bijoux miniatures inventées en Angleterre, dans lesquelles on insérait une microphotographie. Les loupes étaient fabriquées à Gex par Dagron et les objets miniatures pour contenir les micro-vues par les établissements Grand-Perret de Saint-Claude (Georges Truc, Paule et André Collet après-guerre) jusqu’en 1972. Dans l’autre article, Robert Le Pennec présente un sculpteur et marbrier funéraire de Morez, Apollonio Belloni, originaire du Tessin. Il vivait au 11 Petit-Quai où il est mort en 1923. Il exploitait une carrière de marbre à Pratz. L’auteur a relevé plusieurs décorations tombales dans les cimetières du Haut-Jura, dont celle de la fille de Belloni à Morez. Ses sculptures raffinées, branches d’arbres, couronnes et fleurs, sont réalisées dans le calcaire coquillier de Pratz ou en marbre blanc. Il a fabriqué aussi des tables et cheminées, des décorations d’église, des éléments d’architecture.

Pierre Lamard, Philippe Markarian, Sur les traces de l’empire Japy, musée des Techniques et Cultures comtoises, Salins-les-Bains, 2001
Le fondateur de la dynastie Japy est un horloger, Frédéric, qui fabriquait en 1771 des ébauches de montre. Ses descendants conçoivent également aux siècles suivants réveils et pendules. Les auteurs montrent comment Japy chercha à concevoir des machines-outils performantes dès les années 1780, et comment l’entreprise sut opérer des transferts de technologie entre l’horlogerie et divers secteurs de fabrication : visserie-boulonnerie, objets en fer battu, émaillage, tourne-broches et compteurs. La société disparaît en 1979. Le musée, fondé en 1986 dans l’ancienne usine dite « la pendulerie », reconvertie en appartements, est un bel exemple de restauration. Les autres bâtiments d’usine qui jouxtent ce dernier sont en cours de démolition. Visitez vite ce site unique, sur les hauteurs de Beaucourt, pendant qu’il en est encore temps. Le musée expose des échantillons de toutes les productions Japy, de la cafetière à la machine à écrire, de la montre au moteur électrique. On y remarque de beaux objets de cuisine émaillés, des réveils et pendules murales, des tableaux de Morez montés sur mouvement Japy et une horloge d’édifice Terraillon de Perrigny.

Le Lien, bulletin des « Amis du Grandvaux » n°68, 2010
L’Association poursuit la publication très complète de monographies d’horloges de clocher du Grandvaux. Dans ce numéro, sont décrites l’horloge Cretin L’Ange (Morbier, 1891) de l’église du Lac-des-Rouges-Truites, et l’horloge de l’église de Fort-du-Plasne (1863), et son remontage automatique Odobey-Cadet (Morez, 1949). La description des mécanismes s’accompagne de photographies prises in situ très intéressantes.

    

Germain Paget, peintre et horloger
Posté le 15 mai 2010

Exposition temporaire organisée par le musée de la lunette de Morez en partenariat avec l’association « Horlogerie comtoise ».
Du 15 mai 2010 au 17 janvier 2011, entrée gratuite.

Germain Paget est né en 1817 à Morbier, au sein d’une famille d’horlogers. Après avoir suivi une première formation artistique à Dole, il intègre en 1841 l’école des Beaux-Arts de Paris et fait carrière dans la capitale. Vers 1860 il quitte Paris pour revenir à Morbier et prêter main forte à l’atelier familial, spécialisé dans l’estampage de balanciers et de frontons pour horloges comtoises. Il poursuit son oeuvre jusqu’à sa mort en 1884.

Cette exposition est l’occasion de découvrir certaines de ses plus belles peintures et de redécouvrir ces horloges comtoises richement décorées typiques de la fin du 19ème siècle.


Marie-Paule Renaud, secrétaire de notre association, a participé activement à la préparation de l'exposition. Siegfried Bergmann, membre de notre association, prête plusieurs horloges comtoises issues des ateliers Paget.

 

 
           

Pays Comtois
Posté le 3 avril 2010

« Pays Comtois » d’avril-mai 2010 a pour thème les horloges de Franche-Comté : horloges d’édifices, horloges comtoises, horloges astronomiques et horloges atomiques.

Après un bref rappel des origines, le magazine présente les acteurs qui contribuent aujourd'hui à la conservation de la tradition horlogère : Jacques Bailly-Basin de l’entreprise Morbier-Bois, l’entreprise Converset, Christian Bernardet restaurateur d’horloges, Constant Vaufrey conservateur du musée de l'horlogerie à Morteau, Philippe Lebru designer contemporain ainsi que l’entreprise Prêtre à Mamirolle et Gérard Guilbaud pour les horloges d’édifices.

    

La Maison des Horloges
Posté le 24 janvier 2010

Charroux en Bourbonnais est un village situé à 50 km au nord de Clermont Ferrand. Ce joli village a conservé ses ruelles médiévales ainsi que plusieurs monuments, dont la porte de l’horloge. C’est justement au pied de cette porte que Daniel Fonlupt collectionne depuis près de 40 ans les horloges à poids. Ce type d’horloges dont le mécanisme est entraîné par la seule force des poids regroupe notamment les horloges comtoises et les horloges d’édifices.

La collection d’horloges d’édifices visible sur les trois niveaux du musée est sans doute la plus riche de France. Une majorité des mécanismes présentés a été fabriquée dans le Haut-Jura, par les établissements Francis Paget, Bailly Comte ou Paul Odobey, par exemple. Le mécanisme le plus ancien, datant de la renaissance, est équipé d’un échappement à folio. Plusieurs dizaines d’horloges comtoises permettent de découvrir la diversité des décors utilisés pour le couronnement.

La visite de ce musée privé est gratuite, voir le site suivant :
http://horloges.charroux.com

    

Le coin du lecteur 2010
Posté le 24 janvier 2010

Rémi Mogenet, Victor Bérard. Héléniste et, face au « danger suisse », pourfendeur de la zone neutre de 1815 et de la zone franche de 1860 en Haute-Savoie, Samoëns, (Savoie), Éditions Le Tour, 2009
L'auteur, ancien professeur de lettres au lycée Victor-Bérard de Morez, présente la première biographie consacrée à ce grand savant helléniste et homme politique, né à Morez en 1864, sénateur du Jura de 1920 à sa mort survenue en 1931. La carrière de professeur de lettres et de spécialiste de la Grèce antique est retracée avec précision. La deuxième partie de l'ouvrage, tout aussi passionnante, développe les travaux sénatoriaux de Bérard relatifs aux relations (conflictuelles) franco-suisses, que le savant abordait depuis le Moyen Âge, études à redécouvrir certainement, pour mieux connaître, en particulier, les anciennes influences transfrontalières en matière d'horlogerie. On regrettera que Rémi Mogenet n'ait pas évoqué les travaux de Bérard en faveur de l'enseignement technique. Il fut en effet président de la commission sénatoriale de l'enseignement de 1921 à 1929 et donna son nom au lycée d'optique et d'horlogerie de Morez inauguré en 1933.

Patricia Guyard (sous la direction de), Le Cadastre dévoilé,deux siècles d'usage administratif et historique, Conseil général/Archives départementales du Jura, Lons-le-Saunier, 2009
Cet ouvrage abondamment illustré, retrace l'histoire et l'élaboration du cadastre dans le Jura. En étudiant dix monographies locales, les auteurs présentent les méthodes d'analyse qui donneront aux historiens des renseignements précieux sur l'histoire de leur commune. Nous avons retenu plus particulièrement, concernant le canton de Morez, « La vallée des Dappes. La fluctuation d'une frontière franco-suisse (1648-1874) » par Jean-Louis Vauchez, et « Le cadastre de Morez, témoin du développement d'une ville industrielle (XVIIIe – XIXe siècles) » par le même auteur.

Horlogerie ancienne, n°66, novembre 2009 BP 33 25012 Besançon
Nous avons apprécié : Les tribulations d'un horloger autodidacte, ou l'horloge planétaire et astronomique d'Emile-Jean Sénac, créée à Paris de 1937 à 1947, présentée au Palais de la Découverte en 1947, offerte au Cetehor de Besançon qui la relègue dans un placard ! enfin offerte en 1997 au musée du Temps à Besançon. Par Joëlle Mauerhan. Les autres articles de la revue sont consacrés à la montre. On a noté cependant une étude intéressant tous les horlogers : l'évolution de la technique de l'heure à distance et les horloges radio pilotées, par Marie-Christine de La Souchère. Bibliographie, revue de presse, rencontres. Merci à la revue qui signale la création de notre association.

 
           

Horloge Louis Delphin Odobey
Posté le 23 novembre 2009

Louis Delphin Odobey cadet est né à Foncine en 1827. En 1858, il établit à Morez une fabrique d’horloges d’édifices qui va équiper les clochers de nombreuses villes et de villages en France mais aussi en Belgique, en Suisse, en Espagne ou même en Amérique du Sud ou en Asie. Ces horloges sont de vraies merveilles mécaniques. 

Malheureusement la maison Odobey, située sur les bords de la Bienne en face de l’hôtel de ville de Morez, est détruite en 1989. Le mécanisme qui équipait le fronton triangulaire de cette maison a été acheté récemment et entièrement restauré par M. Oswald. Toutes les pièces d’origine ont été conservées. Les cloches sont datées de 1865, le mécanisme de 1874 et le cadran géant de 1876. La taille des aiguilles, des cloches et du mécanisme est imposante.


Le remontage de l’horloge a été électrifié en 1933.

 

Le petit cadran d'émail fixé à l'horloge indique l’heure et permet la remise à l'heure du mécanisme grâce à un écrou à ailettes.

 
           

Dis-moi comment ça marche une horloge !
Posté le 24 juillet 2009, par Michel Dumain

A quoi sert le pendule ?
Pourquoi faut-il tant d’engrenages ?

Pour fabriquer une horloge nous avons besoin d’une base de temps. Galilée a découvert que les oscillations d’un pendule se produisent à intervalles de temps réguliers, on dit que ces oscillations sont isochrones.

Le mouvement d’un pendule est une période.
Une demi période est une alternance que l’on retrouve souvent dans les tableaux de calculs d’horlogerie.
La période d’un pendule se calcule suivant la formule :





T= la période en secondes
pi = 3,14
l= la longueur du pendule en mètres
g= l'attraction terrestre = 9,81 m/s2

Pour transformer ces oscillations jusqu’aux aiguilles de l’horloge nous avons besoin d’engrenages.
A savoir que le rapport du nombre de tours effectués entre deux engrenages est égal au rapport du nombre de dents.
Dans cet exemple  si la roue des heures fait un tour avec 84 dents, le pignon d’échappement fera 84/12 = 7 tours.


Avec ces deux formules nous pouvons commencer à comprendre comment ça marche.

Prenons cet exemple simple : 
La roue des heures doit faire un tour par heure, quel doit être la longueur du balancier ?
La roue des heures de 84 dents =1 tour = 1 heure
La roue d’échappement fera 84dents/ 12 dents = 7 tours en 1 heure
7 tours X 31 dents = 217 périodes 
1tic + 1 tac = 217 X 2 = 434 alternances pour 1 heure
La période T en seconde du pendule sera donc 3600 / 217  =16.59 secondes


 soit l = 9,81 x (16,59/2pi)2 = 68,39 mètres

Longueur du pendule nécessaire pour faire tourner notre exemple : plus de 68 mètres.
Un peu long n’est-ce pas !! Mais ça marche.


Pour diminuer la longueur  il faut que la roue d’échappement tourne plus vite, mais la roue des heures toujours à la même vitesse. Il faut donc augmenter le nombre d’engrenages entre la roue des heures et la roue d’échappement.


Exercice pratique

Sur cet exemple, j ai trouvé un pendule d’une longueur de 219 mm.
A vous de vérifier !

 

Présentation de l'association
Posté le 1 juillet 2009

L'association "Horlogerie comtoise" a pour objet de faire connaître, mettre en valeur et défendre le patrimoine horloger du Haut Jura, et plus globalement le patrimoine industriel de la région.

Horloge à Nozeroy

 
       


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